Numéro 1_dec 2011
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La situation scolaire et académique
Que les intellectuels les plus valeureux que les bancs de nos classes aient supporté, les voix plus autorisées que la mienne m’excusent de prendre la parole et de leur ravir la vedette. Qui suis-je moi pour prendre la parole ?
Je suis cet étudiant de condition modeste et soucieux pour son avenir, mais qui commence à perdre la foi en notre système éducatif. Simple question banale…
Si la mère est anxieuse elle donne du mauvais lait à son nourisson, n’est ce pas mes frères de la fac de médecine ? Alors si on peut considérer par analogie que les enseignants sont nos mères comment espérer du bon lait de leurs seins si ceux-ci même les plus acharnés sont tout le temps en position de grogne ? Un homme puisqu’il n’a pas pour vocation de devenir mere, peut il s’hasarder à renifler le vent de la maternité ?
Oui il peut le faire si on lui fait comprendre que y a pas besoin d’être femme pour être mère…Il peut le faire si la maternité devient donc banale et ne sert plus que de refuge aux marginalisés et aux pires déroutés que la société ait connus.Gokolopoyo,le dernier village avant l’enfer quoi !
Un train qui ne roule pas sur des rails, qui est parti de nulle part et qui ne part nulle part : heu…il chevauche vers le néant…non il court à sa propre perte.
Et pourquoi ? Et comment ?
Le train cout vers le Chaos parce qu’il n’est pas parti sur des bases. Si ! il est parti sur des bases, mais qui ne sont pas les nôtres, qui ne sont pas ceux dont l’Afrique avait besoin, en priorité. Avant de dire les Gaulois sont nos ancêtres on devrait savoir que l’Afrique est la mère de l’humanité et que les africains sont capables de…et de…que le mendiant c’est celui qui n’ a rien.
On nous a appris à consommer le savoir, à confondre les procédés de son acquisition, à haïr l’innovation et à fermer les yeux devant toute éclosion de nouvelles donnes.
Tant que nous aurons des autorités-singes, des autorités sans vocation, qui n’ont jamais enduré ce qu’un enseignant, pères de famille aussi ressent quand son élève l’insulte et quant le distributeur de billets lui crache des sommes inertes, l’éducation se portera mal.
vous pouvez lire : Eduquer ou périr du Pr KI Zerbo et Une société sans école d’Ivan Illich |
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