Club Rousseau

Fragments de pensées

J’ouvre alors une toute petite parenthèse pour évoquer un phénomène très signifiant et signifié d’ailleurs, à partir, quoi de plus insolite, d’un phénomène très banal. Lorsque depuis ma chambre d’étudiant je décidai de créer ce mensuel POINT DE VUE j’avais et j’ai toujours pur intention de forger un esprit critique au sein de la jeunesse et aussi de leur faire découvrir les joies et les bienfaits de la lecture.

Et qu’est ce qu’ils ont réagi, ces lecteurs, quand ils ont remarqué la discontinuité des parutions ? Quand je leur ai fait comprendre qu’ils pouvaient venir publier au niveau du mensuel, personne n’a bougé le petit doigt. Soit par manque d’opinions ou par peur de les exprimer, mais dans les deux cas personne n’est excusable. Vous excuserez mon ton «pamphlettique » mais c’est du fond de mon cœur et depuis la rive de mes obscurités que je vous adresse cette note pleine d’espoir mais réaliste.

Je suis réaliste car je sais que à beaucoup d’entre vous, on vous fait savoir que vous n’êtes rien et ne serez rien, en tout cas, sans « eux » et vous avez accepté…Alors subissez dans les jours à venir votre sort. Certains jeunes sont récupérables et c’est à leur endroit que cette note se révèle avoir une portée et un sens.

Que veut bien une jeunesse sans repères social, moral, religieux et politique,-et qui n’en cherche pas-sinon une vie entre les parenthèses de la dictature des crachats politiques et des souverains des simples d’esprit ?

Ma vision

Sans ambages et tapages, je vous présente ma ligne personnelle qui est « l’alternativisme pragmatique », avec comme méthode d’action, le dépassement de ce qui a été de bonne foi ou de mauvaise foi établi par mes prédécesseurs dans tous les domaines qui m’intéressent. Plus qu’un mouvement de pensée c’est un canevas d’action très simple et efficace. J’ai adopté quelques traits de l’idéalisme que j’ai mariés à ceux du réalisme et du pragmatisme et de l’humanisme. Je place l’Homme au centre mais je n’occulte qu’il comporte du mauvais et qu’il faille réagir souvent comme le commandent les circonstances et que le résultat est souvent primordial.

Nous devons dépasser ce que nous voyons et résoudre les problèmes en vrai cartésien. Descartes nous montre la voie quand il préconise de scinder le problème en sous problèmes et le résoudre suivant les réponses trouvées pour les sous problèmes.

Croyez vous que les populations africaines sont nulles en politique ?

Voici comment j applique ma ligne d’action à ce probleme.Le  fait est que les intello n’ont pas déchiffré le jeu pour eux, soit par manque de moyens ou de volonté mais toujours est il que cela profite à quelqu’un. Alors au lieu de s’attarder sur lui là il est mauvais, les villageois fuient la politique, en somme, au lieu de se plaire à la constating-party, j’agis en faisant comprendre aux populations ce qu’est la politique, comment on la fait de nos jours et ce que son choix impliquerait.

Vous les croyez betes, pourtant ce n’est pas le cas. C’est nous les bêtes car malgré nos diplômes nous sommes socialement nuls et nous croyons que les paysans, c’est un autre monde, qui n’a pas les mêmes privilèges que nous. Après 20 ans d’études on ne peut rien changer et je me demande à quoi servent nos études parfois…